Environ 80 personnes ont répondu à l’appel du collectif palois contre la venue à Paris de Netanyahou et contre l’organisation par la France des journées croisées France Israël. Cela malgré la pluie.
Nous notons que si le journal Sud-Ouest avait publié notre appel au rassemblement, la République des Pyrénées ne l’a pas fait. Et le 5 devant la Préfecture nos deux journaux ne se sont pas montrés.
Les prises de parole de l’AFPS avaient choisi l’assassinat de Razan comme thème, avec le dernier communiqué de l’AFPS.
A la fin nous avons insisté sur le fait que « nous ne serons jamais las de défendre les Palestiniens, mais nous serons toujours là pour eux ».
Et nous avons terminé par le chant de « Palestine » sur l’air de « Potemkine » de Jean Ferrat qui avait autorisé en 2004 Jean-Paul Hébert à mettre sa chanson au service d’un peuple opprimé. Voici les paroles.
Palestine
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi sous les bombardements ?
M’en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents ?
Ma mémoire chante en sourdine : Palestine.
Ils étaient des enfants durs à la discipline
Ils étaient des enfants qui lançaient des galets
Ils étaient des enfants face aux lourdes machines
Qui lançaient des cailloux sur le toit des blindés
Des cailloux, tu imagines… Palestine.
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où y’a des mitrailleuses face aux lanceurs de pierres ?
Le crime se répète, l’injustice est profonde
Et face aux révoltés c’est la loi militaire
C’est mon frère qu’on assassine… Palestine.
Mon frère mon ami, mon fils, mon camarade
Tu ne tireras pas sur qui aime son pays
Mon frère mon ami, sur cette barricade
Ils jouent leur avenir, ton avenir aussi
Baisseront-ils leurs carabines… Palestine.
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où deux peuples vivraient malgré les mauvais sorts ?
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui n’serait pas réglé par la loi du plus fort
Mais par la vie qui s’obstine ? Palestine.